Les débats autour de "Seul dans Berlin" et de l'introspection dans l'Allemagne pendant la guerre ont été animés. Un livre nécessaire pour comprendre à quel point le régime nazi pouvait être sans pitié pour la moindre contestation, même la plus vénielle. Et puis du suspense avec ça.
Le climat de dénonciation permanente a rappelé de lointains souvenirs pour certaines...
Au rayon des coups de coeur, ont été présentés :
- "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine , une "autofiction" sur la mère de l'auteur souffrant de bipolarité,
- "Un homme est mort", bande dessinée d'Etienne Davodeau, le tournage et la diffusion d'un film qui rend hommage à un manifestant CGT tué à Brest en 1950,
- l'auteur Tony Hillerman et ses "ethnopolars" qui plongent le lecteur à l'intérieur de la communauté Navajo au Nouveau-Mexique,
- "Du domaine des murmures" de Carole Martinez, pendant les Croisades, une jeune dame refuse de dire "oui" le jour de son mariage pour vivre près de Dieu, emmurée dans une chapelle... Une atmosphère assez onirique.
- "C'était tous les jours tempête" de Jérôme Garcin, toujours agréable à lire